Coup de gueule contre la privatisation de nos services publics : arnaque pour les Français et sabordage de l’intérêt général.

Si le démantèlement des services publics a commencé depuis une bonne trentaine d’années, le processus empire depuis l’arrivée de Macron au pouvoir, un inventaire à la Prévert qui n’en finit pas de s’allonger.

La Poste ressemble de moins en moins à un service public, est soumis à la concurrence et a pris la forme d’une société anonyme. Conséquence : les bureaux de poste ferment dans les petites villes, les campagnes, et le prix du timbre explose.

Les aéroports puisqu’après Toulouse, Lyon, Nice, voici venu le temps de la privatisation de l’aéroport d’Orly et de Charles De Gaulle, quelle cruelle ironie de l’histoire, et l’augmentation des taxes d’aéroports moins visibles car cachées dans le prix du billet d’avion.

N’oublions pas non plus la privatisation des autoroutes et la hausse des tarifs de péage qu’ont subies les Français alors que ces infrastructures ont été payées intégralement par les impôts de ces mêmes citoyens français.

Les fourrières avec ces 130 euros qui reviennent à des entreprises privées, le stationnement sur Paris contrôlé par des entreprises privées et le matraquage que les Parisiens subissent depuis le début de l’année.

Gaz De France vendue à Engie, une multinationale si mal gérée.

Privatisation en douce de la santé avec le remboursement de plus en plus partiel de médicaments et de soins par la sécurité sociale, des restes à charge de plus en plus élevés pour les Français et des mutuelles forcément de plus en plus chères.

Bientôt EDF sera aussi complètement privatisée et le prix de l’électricité s’envolera définitivement.

J’en oublie certainement, tant nombre de nos services publics ont été vendus aux intérêts privés.

Ces privatisations dépossèdent les Français de leurs services publics : ils doivent se résoudre à subir la loi d’entreprises privées aveugles à leur intérêt et obsédées comme il se doit par l’objectif simple de tirer le plus d’argent possible de leur monopole. Nous l’avons tous vécus pour les péages d’autoroute, nous le voyons moins pour les billets d’avion, demain nous le verrons pour le prix des billets de trains, de l’électricité et des soins médicaux.

Cette destruction des services publics a donc un coût financier pour les Français, elle a aussi un coût politique : l’intérêt général ne peut plus être correctement pris en compte. Que les petites communes, les petites villes et les campagnes meurent puisque notre France ne peut plus être aménagée, que les services publics y soient un par un détruits, peu importe à nos gouvernements. Peu importe apparemment que la réalisation d’une transition énergétique qui coûte plus de 1000 Milliards soit quasiment impossible à financer et à réaliser si seuls des groupes privés la financent et la mettent en œuvre. Peu importe qu’aucun grand dessein pour la Nation ne soit possible en l’absence d’un Etat stratège fédérateur.

Ce qui compte, c’est de complaire aux directives européennes qui requièrent pas à pas la mise en concurrence, la privatisation et donc la destruction de nos services publics.

Ce qui compte ce sont aussi les Aller-Retour de certains hauts fonctionnaires qui peuvent aller gagner des millions à la tête de ces anciens grands services publics, aujourd’hui privés voire côtés en bourse et ou pleuvent les Stock-Options.

Et pourtant, le préambule de notre Constitution est clair et net : « un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité ». Ainsi, la privatisation de la SNCF, d’EDF, des autoroutes, des aéroports, de la SNCF sont contraires à notre Constitution. Mais les gardiens du temple en ont jeté les clés. Il est temps que ceux qui aiment la France, reprennent les clés du pouvoir à cette petite clique uniquement intéressée par leur destin privé et leur patrimoine.

 

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