L’Union Européenne avait lancé dès mars 2020 la première étape du plan de relance à l’égard de son secteur préféré, la finance. Allez savoir pourquoi, 1000 milliards d’euros de monnaie publique sont créés par la BCE et apporter aux marchés financiers et aux spéculateurs professionnels afin de créer une bulle boursière au lieu de les mettre à disposition de l’économie réelle, de la transition écologique et de beaux projets économique pour l’Europe. Ceci est révélateur des véritables priorités de Bruxelles.
Le « plan ».
Le plan de Castex pour l’économie a été annoncé. Ce plan de relance ressemble plutôt à une béquille pour une jambe cassée. Doté de 100 milliards selon le 1er ministre, il est trop petit, trop saupoudré et trop étalé dans le temps. L’argent ne pourrait parfois arriver qu’en … 2024.
Pour faire simple, il contient 20 milliards de baisse d’impôt pour les entreprises qui ne sont pas une relance ayant un effet entraînement mais une énième baisse d’impôt et 30 milliards d’aides diverses. Enfin, 50 milliards d’euros maximum d’argent pour l’investissement sont saupoudrés sur nombre de secteurs et arriveront parfois en 2024. Il n’y a donc aucun effet d’entraînement sur un secteur d’avenir en particulier ni effet concentré dans le temps. Il y a un nouveau commissariat au Plan mais il n’y a ni Etat stratège, ni plan.
Etant lié à des marchés publics non réservables aux entreprises françaises du fait des règles européennes, ces 50 milliards d’euros pourraient être donnés à des entreprises étrangères.
Comme Bruxelles impose « en compensation » du plan européen des réformes négatives pour les français comme la réforme des retraites pourtant honnie, la confiance ne sera pas au rendez-vous. Ce nouveau coup bas pour les français amoindrira l’effet de la relance.
Cette béquille sur l’économie française appelée plan de relance va donc à peine amortir la crise, sans probablement empêcher le licenciement de 800.000 salariés prévus par les économistes. Nous devrons attendre notre salut de la relance de l’économie américaine et de la bulle en développement sur les marchés financiers, qui amènera les plus riches, prions braves gens, à réaliser des dépenses somptuaires ruisselant vers le peuple français.
Piégés dans le déclin économique par l’Union Européenne.
L’économie française va mal, très mal avec sa plus forte récession depuis la guerre. Pire, il est aujourd’hui impossible de relancer notre économie sans faire fuiter l’argent de la relance dans le monde entier. En effet, les règles européennes interdisent le patriotisme économique et imposent le libre échange et la concurrence mondiale en tout domaine.
Nous sommes donc piégés et englués dans le déclin économique.
En conséquence, le gouvernement n’essaie finalement que de régler un vieux problème : l’euro a causé un déficit de compétitivité des entreprises françaises qui se lit dans la balance commerciale (différence de compétitivité prix de 20% par rapport aux entreprises allemandes par exemple). Le gouvernement choisit de subventionner les entreprises de 50 milliards sur quelques années pour améliorer temporairement leur compétitivité de 2 à 3%. Un retour au franc et une dévaluation de 25% par rapport à la monnaie allemande aurait eu un effet 8 fois plus important et sans gaspillage d’argent public.
Ce qu’il faut faire pour éviter l’asphyxie de l’économie française.
Les entreprises françaises n’ont pas besoin de béquilles et d’argent public par dizaines de milliards d’euros pour fonctionner. Elles ont juste besoin de savoir que la croissance sera sur quelques mois imposée par l’Etat à l’économie française à coup de dizaines de milliards de commandes publiques nécessaires malgré toutes les peurs et angoisses individuelles. L’Etat doit juste donner l’impulsion positive qui manque pour faire repartir l’économie dans un cercle vertueux. Les entreprises prendront ensuite le relai avec la confiance retrouvée. Ainsi, les emplois et les investissements ne seront pas supprimés, causant une spirale négative dommageable.
La première mesure est de sortir de l’euro ce qui dévaluera inévitablement notre monnaie, rendant les entreprises françaises compétitives, sans argent public. Cette sortie de l’euro ne prend que quelques semaines et est indolore. Une première impulsion avec de multiples effets d’entrainement est ainsi donnée par la hausse des exportations et la baisse des importations.
La deuxième mesure urgente est de réserver aux entreprises françaises nos marchés publics payés par le contribuable comme tous les pays normaux, n’appartenant pas à l’Union Européenne. L’abandon des règles européennes d’appel offre trop lourdes et contraignantes donnera de l’agilité à l’Etat. Cela ne prendra que quelques semaines mais signifie notre sortie à terme de l’Union Européenne.
Un plan de relance, qui plus est écologique, sera alors efficace car les investissements seront réservés aux entreprises françaises, concentrés et rapidement mis en place. Ces investissements doivent être ciblés sur quelques secteurs stratégiques afin de développer nos filières françaises.
Avec un tel plan, il n’y aura pas de démantèlement des retraites, de mesures anti sociales et de gaspillage d’argent public. Il n’y aura qu’un plan économique efficace pour les français et les entreprises nationales.
Le choix donné aux Français est simple : l’euro, l’union européenne et l’asphyxie ou le frexit et la renaissance.